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L’EGLISE D’AIGNES et son clocher.

Le clocher de l’église d’Aignes a été maintes fois ruiné et réédifié.Il devait pourtant paraître fort solide au XVIe siècle, puisqu’en 1523 lors d’un projet de reconstruction de l’église Saint-Baudile, le frère Géraud de Massa, alors chevalier de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, décrète « qu’il n’est pas question de reconstruire le clocher ; on conserverait celui qui existait déjà ».  En 1596, les guerres de Religion détruisent à nouveau l’édifice et, par crainte de pillage, le blé est caché dans les ruines de l’église.  Reconstruite au XVIIe siècle, elle est restaurée, sous sa forme actuelle, au milieu du XIXe siècle pour la somme de 4 047 francs.La restauration de l’église a maintenu, sans ne les modifier ni les déposer, les différentes décorations du chœur, et a respecté l’autel.Le vitrail, qui éclaire le fond de l’église Saint-Baudile, est l’œuvre d’un maître verrier toulousain

BENITIER – XVIe ou XVIIe siècle :
Ce bénitier est à l’image de ceux apparus vers le XIIe siècle, qui ont pu servir de piscine sacrée. La coquille Saint-Jacques sculptée sur le socle évoque sans doute le culte de Saint Jacques et les chemins de Compostelle, comme l’indiquait autrefois un chemin nommé en langue d’oc « camin de la Compostela ».


SAINT LUC - XVIIe siècle :
Cette statue (dans l’église Saint-Baudile), l’une des quatre déposées dans les niches autour du maître-autel, provient peut-être de l’abbaye de Boulbonne, dont les dépouilles ont été partagées entre les églises proches de Cintegabelle après la Révolution. Les initiales « L.S » indiquent qu’il s’agit d’une représentation de saint Luc, dit aussi « Luc le médecin », auteur du troisième évangile, celui des actes des Apôtres, et compagnon de Paul.


CHŒUR - XIXe siècle :
La restauration de l’église a maintenu, sans modifier les déposer, les différentes décorations du chœur, et a respecté l’autel.


PIETA - XVIIe ou XVIIIe siècle :
Cette pietà provient peut-être de l’abbaye de Boulbonne, bien qu’aucune donnée ne permette de l’affirmer. Elle est aujourd’hui conservée dans l’église Saint-Baudile dont le vocable existe avant le XIIIe siècle, comme l’atteste un arbitrage de 1245. Les reliques de ce saint, décapité à Nîmes et dont le culte s’est répandu en Gaule dès les premiers siècles du christianisme, sont probablement apportées de Nîmes à Aignes par des compagnons de Raymond IV, comte de Toulouse. Des liens étroits unissent en effet la région de Nîmes et le haut Languedoc depuis le Moyen-âge.


OCULUS - XIXe siècle :
Ce vitrail, qui éclaire le fond de l’église Saint-Baudile, est l’œuvre d’un maître verrier toulousain.Epoque et styles Néo-roman XIXème - XVIIème.


PORTE - XVIIIe siècle :
Cette porte (en brique et bois), de style Louis XV- Louis XVI, donne accès à ce que les anciens du village appelaient, au XIXe siècle, la maison seigneuriale. Cependant, aucune donnée n’a pu apporter les précisions nécessaires à une identification plus précise du bâtiment.


ANCIEN CIMETIERE - XIXe siècle :
Lors de la création du nouveau cimetière d’Aignes à la fin du XIXe siècle, l’ancien cimetière situé près de l’église Saint-Baudile est désaffecté. Son emplacement symboliquement conservé, occupe actuellement le centre du village.


VIERGE A L’ENFANT – 1878 :
Edifiée à la suite d’une mission au XIXe siècle, la statue de la Vierge et de l’Enfant Jésus porte sur son socle l’inscription « Souvenir de mission 1878 100 jours d’indulgence ». L’indulgence est une rémission, par l’église, des peines temporelles qu’entraînent les péchés des hommes.

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